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libé...lune
3 juin 2011

Lu...

J'ai ENFIN fini mon livre de chevet du moment... Je ne devrait pas le dire, mais j'ai malheureusement mis plus de deux mois à le finir. Pas à cause de l'écriture, ni par manque d'interret aux sujets abordé dedans mais surtout par manque de sommeil. Je lis toujours un peu avant de m'endormir (uniquement à ce moment là en faite), et depuis que je l'ai commencé, je suis allée me coucher un peu trop tard, du coup, je l'ai lu page par page.

Le-livre-noir-agriculture

Quoi en dire...

Isabelle Saporta fait le constat objectif et non moins alarmant des origines du contenu de nos assiettes, elle éclaire de façon très pertinente et bien écrite l'évolution des modes de production sacrifiant la qualité sur l'autel du productivisme avec les dérives qui vont avec.

Elle nous parle des produits qui font vraiment partie de notre quotidien (pomme, porc, le blé, les pommes de terres...) et l'impacte que crée ce mode de production sur l'écosystème et notre chaîne alimentaire, mais surtout les conséquences sur notre santé.

La chimie à remplacé le bon sens paysan et les pesticides finissent dans notre assiette ou dans notre verre d'eau, mais l'industrie agroalimentaire se cache derrière le fait que ces produits sont "conformes à la réglementation". Le paysan doit produire plus pour gagner moins et sont pointé du doigt pour tous les maux de la terre (les cancers, la pollution, l'obésité croissante) mais il ne faut pas oublier que c'est UN point de vu. Elle se base sur des chiffres et des témoignages très justes (qu'il faut changer au plus vite bien sûr) mais il ne faut pas stigmatiser QUE le paysan.

Nous, consommateur, y sommes pour beaucoup et maintenant qu'on prends connaissance des conséquences, on voudrait tout stopper d'un coup sans changer nos modes de vies (c'est beau de rêver). Le pouvoir est aussi entre nos mains, mais on préfère manger des fraises toute l'année que de changer, on préfère ne pas trop s'attarder sur les étiquettes (ce qu'on ne sait pas ne fait pas de mal), on préfère ne pas savoir d'ou viennent les aliments, on préfère se dire que si on fait quelque chose c'est inutile, c'est une goutte d'eau dans la mer, mais il faut bien commencer quelque part. 

Je pensais décourir des nouveautés mais l'auteur ne confirme que ce que tout le monde sait et donne du coup l'impression d'enfoncer une porte ouverte. Il faut néanmoins profiter de cette porte ouverte pour pas qu'elle ne se referme sans qu'il y ai eu de très gros changements.

 

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Commentaires
A
le gros souci c'est que ce sont des gens déjà sensibilisés qui lisent et et voient des docs de ce genre mais je veux y croire, on peut changer les choses!!
libé...lune
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